Les 7 engins de terrassement les plus utilisés

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Pour vos projets en bâtiment et des travaux de terrassement, il vous faut de bons engins et des véhicules de chantier performants. Il peut s’agir de préparer un terrain pour construire, ou de modifier un paysage. Vous aurez sans doute besoin d’une bétonnière, d’un camion, d’un hangar de manutention, et peut-être même d’une grue.

Mais les travaux de terrassement à eux seuls réclament des engins bien spécifiques. Ils vous permettront d’araser une surface non plane, de creuser, de remblayer, de déblayer, d’enlever des racines ou d’anciens matériaux. Tous ces engins vont modifier le relief du terrain, en procédant à l’extraction des éléments non utiles et à l’aplanissement de la future zone de construction. Parfois, ils transportent ailleurs le superflu. Dans la grande famille des engins de travaux publics, voici la liste des engins de terrassement indispensables, pour mener à bien vos travaux.

tractopelle

La tractopelle

La tractopelle, aussi appelée chargeuse-pelleteuse, c’est le fruit d’un bel amour. Prenez un père chargeur, capable de déplacer de grandes quantités de matériaux, et une mère pelleteuse, apte à creuser. Vous obtiendrez une tractopelle. La pelle est située à l’arrière, à la différence d’une simple pelleteuse, où la pelle est bien évidemment située devant.

À l’avant, la tractopelle est équipée d’un godet chargeur. La polyvalence de cet engin le rend très séduisant, notamment pour faire des économies de budget, en n’achetant qu’un seul véhicule BTP au lieu de deux. Cette chargeuse d’un nouveau type peut se déplacer de chantier en chantier, sans nécessiter de remorque, et effectue sans problème tous les travaux de tranchées, par exemple pour poser des canalisations.

La pelleteuse

La pelleteuse est l’engin de chantier indispensable par excellence. On l’appelle aussi excavatrice, ou pelle mécanique hydraulique. C’est une machine qui sait tout faire. Elle sert à déblayer, à démolir, à creuser des trous ou des fondations, à déplacer des matériaux lourds, et même à faire des fouilles en tranchées. C’est donc une machine particulièrement polyvalente.

On la reconnait facilement à sa tourelle, munie d’un long bras solidaire. Le bras est constitué d’une flèche, d’un balancier, et d’un godet. Le tout peut pivoter à 360 degrés. Ce bras hydraulique fait de la pelleteuse une bonne alternative à la grue de chantier, car il permet la manutention d’objets lourds. Le châssis est plus ou moins large, selon la stabilité désirée. Les pelleteuses peuvent être montées sur pneus, ou sur chenilles. Cela dépend de l’environnement de travail, et de la nature des sols.
La pelleteuse sur pneus est indiquée pour les longs déplacements, ou pour les trajets sur goudrons. On la trouve principalement dans les environnements étroits, et urbains. Sa qualité principale est sa grande maniabilité. Les pelles destinées à la manutention sont le plus souvent sur pneus, avec deux ou quatre stabilisateurs.

La pelleteuse sur chenilles offre l’avantage d’une plus grande stabilité, et permet d’éviter les enlisements dans la boue ou dans la terre. C’est la pelleteuse des environnements compliqués, des zones difficiles d’accès et des terrains relativement escarpés. Les chenilles sont bien plus solides que des pneus, et sont par exemple moins sujettes à être endommagées par des débris présents par terre sur un chantier de démolition. Les chenilles peuvent avoir des tuiles de train de chaîne larges, ce qui les rend plus stables sur des sols meubles.

Les pelles utilisées pour la démolition sont généralement hautes, pour pouvoir démolir les grands bâtiments. Elles ont une cabine en hauteur, pour que le conducteur bénéficie d’une bonne visibilité sur son travail, et très sécurisée, pour le protéger des chutes de pierres.
Divers godets peuvent être greffés sur la pelleteuse. Parmi eux, les plus courants sont le godet de curage, utilisé pour réaliser des fossés, et le godet de terrassement, pour déblayer ou remblayer les sols.

Parmi les différents types existants de pelleteuses, on utilise une mini pelle sur les petits chantiers, ou en zone urbaine. Avec une chenille caoutchouc de bonne qualité, une mini pelle est imbattable pour s’adapter aux aléas du terrain : vous pourrez vous déplacer sur terrains accidentés, sur pentes escarpées, et même lorsqu’il y a des trous d’eau.

Vos chenilles caoutchouc, que vous pouvez retrouver en pièces détachées sur trconseil.com, devront être câblées en acier inoxydable, avec des maillons en fer forgé. Leur solidité est alors à toute épreuve, quel que soit le type de sol.
engin chantier

Le bulldozer

Le bulldozer, également appelé bouteur, est un puissant tracteur armé d’une robuste lame frontale sur le devant. La longueur de la lame varie entre 1 mètre 80 et 6 mètres. Abaissée, cette lame sert à pousser les matériaux, en raclant le sol. Remontée en position haute, grâce à deux bras articulés, elle permet le transport des matériaux récoltés.

Le bulldozer sert donc à niveler les surfaces, le plus souvent pour qu’ensuite on puisse construire. Il est utilisé dans le BTP, pour dégager les surfaces de chantier ou niveler le sol pour le stabiliser. Il peut également servir à pousser une décapeuse, pour extraire les matériaux du sol. Il sert aussi pour les travaux de déboisement. Il y a donc trois grands types de lames pour bulldozer, la lame de pousse, la lame de terrassement, et la lame spécifique pour travaux forestiers.

Le bulldozer peut être monté sur pneus ou sur chenilles. Les chenilles sont particulièrement larges, pour les terrains à forte dénivellation. Le poids d’un bulldozer varie de 5 à 100 tonnes. Ce poids important impose une vitesse maximale de 12 km à l’heure, ce qui rend l’usage du bulldozer inapproprié pour parcourir des distances supérieures à 100 mètres. La puissance d’un bulldozer peut aller de 25 à 1000 chevaux. C’est incontestablement l’engin le plus puissant du chantier : ne dit-on pas fort comme un bulldozer ?

Le chargeur

Le chargeur est également appelé chargeuse. Le chargeur est un engin de terrassement muni d’une cabine, d’un stabilisateur, et à l’avant d’un godet chargeur. À la différence du godet de cavage, qui sert à creuser, le godet chargeur est une benne d’assez grande taille, utilisée pour déplacer une quantité non négligeable de matériaux, d’un point à un autre. Sa capacité de stockage maximale est de 1500 litres. Le godet chargeur est capable d’effectuer des mouvements verticaux, ou de pivoter sur son axe porteur. Cela fait du chargeur un engin de chantier à la fois facile d’utilisation, pour les professionnels, et particulièrement maniable.

Les tâches du chargeur peuvent être multiples : il est aussi efficient dans les travaux de manutention, tels que chargement et de déchargement de matériaux, que dans les travaux de déblayage ou de remblayage. Il peut ainsi remblayer des espaces creux, tels que trous et tranchées.

Il se déplace sur des pneus imposants, ou sur des chenilles, ce qui lui permet d’être efficace sur tous les terrains. Les chenilles assurent une bonne stabilité dans les zones difficiles d’accès, mais la vitesse de déplacement est alors lente. Les pneus sont plus indiqués en milieu urbain, ou lorsqu’il y a des distances à parcourir.

La décapeuse

La décapeuse, aussi appelée scraper, ou motor-scaper, par les Anglo-saxons et les Américains, sert à extraire et à transporter des matériaux meubles à moyenne distance. Sa particularité est de posséder une caisse de chargement, munie d’un tiroir. Elle se baisse plus bas que le sol, le pénètre et l’arase au moyen d’une lame. Elle découpe un morceau de terre, qui est entraîné dans la benne basse au fur et à mesure que l’engin progresse dans son avancée.
La décapeuse n’est généralement pas autonome. La puissance nécessitée par la manœuvre d’arasement réclame le plus souvent l’assistance d’un bulldozer, qui va pousser la décapeuse pour qu’elle fasse bien son travail.

C’est rare, mais le tandem n’est pas toujours obligatoire. Certains modèles de décapeuse sont équipés de deux moteurs, l’un à l’avant et l’autre à l’arrière, pour avoir un maximum de puissance et ainsi se passer d’un bulldozer. D’autres sont dits automoteurs, ils sont équipés d’une chaîne élévatrice, qui permet de charger et de décharger la décapeuse de façon autonome.
La vitesse de déplacement de cet engin lourd de terrassement est, dans tous les cas, limitée. On trouve le plus souvent les décapeuses sur les gros chantiers de BTP. Il existe aussi des modèles spécifiques pour les mines et les carrières. D’autres, enfin, sont conçus pour les travaux agricoles, et notamment les vignes et les vergers.

Le rouleau compresseur

Le rouleau compresseur, également appelé compacteur, est un engin de chantier très lourd, qui compresse et lisse les sols et les revêtements. Les modèles les plus légers pèsent au moins 600 kilos, les plus lourds une vingtaine de tonnes. Les modèles compacts peuvent être tractés manuellement, les modèles plus imposants sont motorisés.

Pour effectuer son travail de nivellement, le rouleau compresseur se sert d’un ou deux cylindres, appelés billes, qui forment également ses roues. Les roues cylindriques peuvent être lisses, ou reliéfées, mais elles servent toutes à tasser le sol.

Certains rouleaux compresseurs sont statiques, ils utilisent seulement leur poids et une pression de contact. Ce sont les compacteurs des mélanges bitumineux et des enduits de surface. D’autres rouleaux compresseurs sont vibrants, et peuvent ainsi travailler sur les couches profondes. Ils sont notamment utilisés sur les couches granuleuses épaisses, les graviers et les roches.

 

rouleau compresseur

La niveleuse

La niveleuse, grâce à une grande lame frontale qui pivote, règle la hauteur des couches de matériaux pour une chaussée ou un sol. Elle est parfois aussi équipée de dents métalliques à l’arrière, pour défoncer les surfaces compactes. C’est un engin souvent lourd, dont le rôle est de raboter le sol, pour obtenir un niveau uniforme.

Souvent employée pour la construction des routes, elle rectifie les irrégularités du sol. Dans les travaux d’intérieur sur un chantier, la niveleuse sert parfois à niveler le béton. La niveleuse pour béton est souvent équipée d’un système de commande par laser, pour effectuer des travaux de précision. Mais ce n’est pas tout. La niveleuse peut aussi servir à bien repartir un remblai, ou à parfaire l’aplanissement d’une zone. Elle est parfois utilisée pour déneiger un chemin.

Une niveleuse de jardin est un modèle plutôt petit, qui permet d’unifier un gazon, ou une surface déformée par des racines. Pour le sport hippique, la niveleuse permet d’aplanir la piste utilisée par les chevaux. Ses domaines d’utilisation sont en fait particulièrement nombreux : outre le BTP, on rencontre la niveleuse sur les exploitations minières, dans les aménagements paysagers, et même l’agriculture. À chaque fois, elle permet de maîtriser un terrain, de le rendre apte à l’exécution d’un projet. L’opérateur est installé dans une cabine surélevée, pour avoir une bonne visibilité.
La niveleuse peut être équipée d’outils supplémentaires, pour plus de polyvalence, par exemple d’une rallonge de lames, de lames latérales, d’une lame de remblayage, de rippers et de scarificateurs.

Le choix est donc large, pour être équipé en engins de terrassement. Grâce à eux, il est possible d’adapter précisément ses outils au travail à effectuer, pour avoir un geste sûr, réaliser les objectifs, et arriver rapidement à un très bon résultat. Bien choisis, ils sont capables d’apporter des gains de productivité certains, en toute sécurité. Sur un chantier de construction, d’aménagement ou d’entretien, on travaille bien mieux, avec les bons outils